Mallory voué à l\'exil l\'enfermement

Magali Pignard : Donnez la parole aux autistes !

 RETROUVEZ MAGALI PIGNARD ET LES PARENTS D'AUTISTES SUR CE LIEN Dans cet espace de parole créer pour vous:

http://le-cercle-psy.scienceshumaines.com/magali-pignard-donnez-la-parole-aux-autistes_sh_28800

 

En première ligne dans les débats actuels autour de l’autisme, les parents sont nombreux à prendre position et à témoigner. Magali Pignard, maman d’un petit garçon autiste et récemment diagnostiquée Asperger elle-même, est l’une des voix les plus actives sur Internet. Nous l’avons interrogée pour mieux la connaître. Dans ses propos, les accusations très graves se mêlent au désenchantement.

Voir sa chaîne Youtube

 

Pourriez-vous nous raconter votre parcours et celui de votre fils ?

 J'ai compris que mon fils avait un problème quand il a eu 3 ou 4 jours, en constatant qu’il ne se livrait à aucun échange, sous aucune forme. J'ai cherché un peu partout ce qu'il pouvait bien avoir. A ses 2 ans, j'ai compris qu'il était autiste. A ce moment-là je suis allée voir des associations de parents, qui m'ont toutes déconseillé le CMP et l'hôpital de jour. Il a été diagnostiqué autiste typique à 3 ans. De là, aidée par des familles, j'ai dû trouver seule des prises en charge. J'ai découvert ce que c'est de remplir des pages de formulaires, rédiger un projet de vie pour prouver que oui, j'avais besoin d'aide, trouver toutes les factures de toutes les prises en charge pour mendier une allocation... C'est une démarche humiliante L'école a tout fait pour ne pas le scolariser. Je pleurais régulièrement aux réunions trimestrielles entre les membres de l'école, les soignants (psychologue scolaire, médecin de PMI...). J'avais l'impression de passer un jugement. Ma parole était déconsidérée. L'école s'est opposée à ce qu'on donne de l'information sur l'autisme : « L'école est un milieu de vie ordinaire, donc Julien doit se comporter comme un élève ordinaire ». L'institutrice empêchait les enfants de se lier d'affection avec Julien. Il avait 6 heures par semaine d'école avec une auxiliaire de vie scolaire (AVS), à laquelle je n'avais pas le droit de parler, juste bonjour et au revoir. J'ai changé d'école, et embauché moi-même une AVS que je rémunère et avec qui je peux communiquer. J’ai rencontré des autistes sur un réseau social qui m'ont dit que j'étais probablement autiste aussi : au début je n'y ai pas cru, mais quand je les ai rencontrés j'ai tout de suite compris, car j'étais comme connectée à eux, comme si je les connaissais depuis toujours. J'ai eu mon diagnostic d’Asperger en novembre 2011.

Faites-vous partie d'une association de parents, et qu'est-ce que cela vous apporte ?

 Au tout début j’étais dans 3 associations en Isère. Grace à cela, Julien a pu bénéficier de soutien éducatif dans les locaux d'une association. J'ai surtout appris de la psychologue de cette assoc, je pouvais assister aux séances, elle m'expliquait. J'ai appris des autres parents, comment ils faisaient eux-mêmes, quels professionnels voir et ne pas voir, quelles formations faire, comment remplir le dossier pour l'allocation enfant handicapé, etc. Puis, une maman suédoise m'a orientée sur le comportement verbal (une branche moderne de l'ABA), mais qui n'existait qu'en Suisse. Le principe : une analyste en comportement évalue les compétences de l'enfant : elle établit alors un programme éducatif appliqué par une psychologue, qui elle-même supervise des intervenants, ou personnes moins formées qu'elle. C'est un système en pyramide. Une équipe de 3 personnes (la psychologue et 2 intervenantes) se relaient pour appliquer le programme. Il y a un retour de la psychologue vers l'analyste. L'intérêt est qu'il y a une grande cohérence entre les professionnels qui s'occupent de l'enfant. Chacun se forme en continu (y compris l'analyste). J'ai donc embauché une des rares analystes en comportements (il y en avait 4 en France à l'époque, en 2008, maintenant il y en a 8 ou 9), j’ai trouvé une psychologue et des intervenants. Je me suis moi-même formée au comportement verbal, j'ai même été à l'initiative de la traduction d’un livre en anglais, qui sortira très bientôt. C'était compliqué car l'analyste habitait Rouen et je devais tout payer, elle se déplaçait tous les 2 mois. D'autres familles ont été intéressées par ma démarche. Nous voulions en fait créer de la main d'œuvre, faire en sorte que des psychologues s'intéressent au comportement verbal. Ma mère et moi avons alors créé une association pour cela, qui propose maintenant aux 7 familles de l'association un accompagnement à domicile éducatif basé sur l'ABA. Cela permet à mon fils d'avoir 8 heures de prise en charge éducative, durant lesquelles il fait de nets progrès, sur le plan de la communication, de savoir comment jouer. Ca le pose, et l'ouvre au monde. Nous déposons cette année un projet d'IME educatif (un centre permettant de prendre les enfants avec un programme ABA). Beaucoup de professionnels non formés nous contactent : ils assistent aux séances et veulent maintenant faire de même. Nous avons beaucoup de familles en liste d'attente pour un accompagnement éducatif. Mais nous manquons de main d'œuvre formée. Ce sont les familles qui payent tout cela. Nous payons les formations aux professionnels, et nous organisons des formations sur Grenoble pour les parents.

Pensez-vous que les recommandations de la Haute Autorité de Santé le 8 mars dernier, qui préconisent explicitement l'utilisation des méthodes comportementales dans la prise en charge des personnes autistes, vont changer les choses de façon concrète ?

 Oui et non. Non car dans les universités, ce sont des professeurs d'obédience psychanalytique qui occupent la majorité des postes clés. D'ailleurs la grande majorité des professeurs sont plutôt d'obédience psychanalytique. En conséquence, ils ne mettront pas en place de formations axées sur le comportementalisme. Il y aura donc très peu de pros formés pour appliquer l'ABA. Donc non, l'ABA sera toujours très déficitaire. Mais oui, car beaucoup de professionnels qui cherchent leur voie sont très intéressés par l'ABA. Ils vont donc se former sur le terrain, avec les enfants, mais cela sera très long car il n'y rien d'officiel en France, ou très peu : par exemple des professionnels suivent des cours en Espagne, ou des cours en ligne aux USA pour se former et devenir psychologues certifiés en ABA. Enfin, cela dépendra de la volonté du prochain gouvernement d’appliquer ou non les recommandations : en créant des IME ABA, en finançant des formations, etc... Les parents voteront pour le candidat qui sera le plus à même de faire appliquer ces recommandations.

Vous envisagez de vous exiler en Suède. Pourquoi ?

 Oui, je l'envisage. Parce qu’ici les enfants sont exclus de l'école, et que ce n'est pas en institution que l'on apprend à un enfant manquant de compétences sociales quels sont les codes sociaux, comment avoir des amis, etc. Le référent de l'enfant, c'est son pair : si un enfant autiste évolue dans un milieu avec des enfants ordinaires il aura plus tendance à les copier, et donc apprendre d'eux. En Suède les handicapés ne le sont pas vraiment, car la société s'adapte à leur handicap. On voit beaucoup plus de handicapés dans les rues, en ville. Ici, ils sont parqués en institution. La France en a honte. En Suède, des formations sont données pour tous. Tout le monde sait ce qu'est le syndrome d'Asperger, tout le monde sait que l'autisme n'est pas dû à un trouble psychologique. Les enseignants créent eux-mêmes un groupe autour de l'enfant en difficulté, choisissent des enfants qui pourront l'aider. L'enfant est pris en charge un week-end par mois dans un camp de vacances, gratuitement. Une famille est nommée par l'Etat pour soutenir la famille touchée par le handicap. Il n'est pas concevable qu'un parent s'arrête de travailler pour son enfant. Le principal problème en France, c'est l'école. Il est déplorable et très révélateur que l'Education nationale n'intervienne pas dans les recommandations. Même avec toute la volonté des parents, même avec des recommandations de bonnes pratiques, qui de toute façon ne seront pas appliquées sauf sous éventuelles contraintes, rien, ou très peu de choses changeront en France. Les personnels d'institutions pourront continuer à faire tout ce qu'il veulent, personne ne les virera, personne ne lèvera le doigt si un enfant autiste est victime d'attouchements, ou surdosé en médicaments... Les Français s'en moquent. On ne peut pas toucher un enfant ordinaire, mais quand il est autiste, tout est permis. C'est ça la mentalité française, c'est ça le retard français, c'est LA qu'on le mesure. J'ai donc très peur de la réalité qui risque de se produire lorsque je ne serai plus là : que Julien soit placé en institution psychiatrique, avec un surdosage de neuroleptiques, à la merci de tout le monde, maltraité, attaché toute la journée en chambre d'isolement (beaucoup d'autistes aujourd'hui connaissent ce sort). Incapable de se défendre, et surtout, sans personne pour le défendre. Voilà. Beaucoup de parents ont très peur de cette réalité. Nous sommes comme des Noirs en apartheid, nos enfants ne valent rien. Les psychiatres sont protégés, soutenus par les candidats politiques. Depuis un article sur moi dans Libération, des parents m'envoient des emails : ils me demandent comment faire en pratique pour partir en Suède. Ils sont très motivés, mais qui ne le serait pas, pour sauver son enfant de ce pays ? Le fait que l'autisme soit grande cause nationale ne change rien. Les autistes sont toujours maltraités, les parents harcelés. C'est juste pour faire croire aux Français que ça y est, les choses bougent. Mais non, c'est l'inertie. Les politiques évitent le sujet... et rien ne bouge.

Avez-vous entendu parler du mouvement de la neurodiversité ? Qu'en pensez-vous ?

 Oui, j'en ai entendu parler. Evidemment je suis pour ce mouvement, qui est pour moi logique, étant moi-même atypique. Un de mes objectifs est d'essayer d'ouvrir les yeux aux neurotypiques (c’est-à-dire les non autistes). Les candidats à la présidentielle prônent le changement, mais si on veut que notre société (qui est en échec) évolue, il faut que nous aussi évoluions, dans notre tête, et surtout dans nos croyances. Ce sont nos croyances qui conditionnent nos façons de penser, et donc d'agir. Comme le disait Proust : « Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux. » Les personne atypiques voient le monde autrement. Par exemple, moi je me fiche de l'argent : ça n'a pas de valeur pour moi, aucune. Je ne veux pas de maison, etc., ce n'est pas ça qui est important pour moi. Un ami poète, autiste, qui vient de mourir, écrivait :

Le monde que l'on connaît

 N'est peut-être pas parfait

 Mais s’ils voyaient en nous

Des êtres et non des choses

 Nous pourrions vivre mieux

Nous pourrions tout apprendre

 Nous pourrions vivre ensemble

 Nous pourrions être

Et enfin, nous ne comprenons pas pourquoi, à propos d'autisme, la parole est donnée non aux autistes mais aux experts en autisme : c'est comme si vous vouliez étudier les coutumes japonaises et, au lieu d'interroger les Japonais, vous vous contentiez d'interroger des spécialistes occidentaux de la culture orientale.

 

 

 EXTRAIT DE CONVERSATION SUR FACEBOOK

Hélène Magnard ‎"nous sommes comme des noirs en apartheid". Un peu fort. Il y a beaucoup de professionnels non ABA qui ne sont pas des geôliers. Ca serait bien que ce genre de témoignage ne gomme pas la diversité des prises en charge!
il y a 12 heures · J’aime · 2.

 

Magali Pignard
quand je dis "appartheid" je parle"à part" de la société en général. c'est à dire que la plupart des français reteinnent comme information que l'autisme est une maladie mentale grave, incurable : que la place des autistes est en insitution ou HP ( d'apres des sondages récents ). Donc à part de la société. En conséquence, le grand public n'est pas choqué de ce qui peut nous arriver, de ce qu'on peut nous faire, puisque nous ne sommes pas avec eux. et d'ailleurs qui se soucie du sort de ceux qui ne sont plus en société ? pour en revenir à l'autisme, je pense que si une définition juste etait donnée, à savoir :c'est une façon particulière de recevoir, traiter et restituter les informations, qui induit des difficultés sur le plan des relations interpersonnelles, de la communication....dejà on ne serait plsu considéré comme des betes de foire ? on serait juste considéré comme des personnes ayant autant le droit que tout le monde d'apprendre, avoir des loisirs, des amis, voyager, travailler, ecrire à des inconnus comme je le fais maintenant. En Suède tout cela se fait naturellement...

il y a 12 heures · J’aime · 2.

 

Vincent Ollivier
Je trouve que la Suède est un formidable pays où s'exiler avec un beau PIB et tout et tout, si seulement la langue Suèdoise n'était pas si difficile d'accès pour les latins.
 
Les personnes autistes enchainées.. dans les hopitaux psychiatriques ?? Il y a 50 ans c'était probablement vrai..? Aujourd'hui il y a quand même des FAM des MAS etc... les lois de 75 et 2005 existent et sont appliqués et ça n'apparait pas dans l'entretien.

Pour moi (avis très personnel), un mouvement pour la neurodiversité c'est incompatible avec un clivage neurotypique - neuro-atypique. Je me demande si ce clivage ça ne stigmatise pas davantage les personnes avec autisme. En réalité on le sent bien, derrière il y a l'idée du dysfonctionnement et non pas d'un style particulier de fonctionnement. Je pense que la neurodiversité c'est la diversité tout court. Pourquoi chosifier l'humain, réduire sa diversité à son cerveau ? Il existe des tendances générale mais pas d'être typique.

il y a 11 heures · J’aime.

 

Svanhildr Sigurðrdóttir
heu si je puis me permettre... pourquoi taper sur les prof d'orientation psychanalitique, qui sont pour un respect de la position subjective, du sujet, alors que les comportementalistes ont justement crée ce désastreux malentendu de problème à éradicquer, normer, éduquer? de faire des raccourcis dangereux des autres théories? et que la société et l'éducation nationale, et donc les institutions qui dépendent de finacement, reprennent car c'est plus rentable? c'est l'hopital qui se fout de la charité. créer un problème et proposer de vendre la solution, c'est beau! il y a de mauvais professionels partout, qu'importe l'orientation, mais ne plus avoir le choix (c'est ça, leur nouveau projet), ni pouvoir combiner les soins, ça fait peur et réfléchir, non?

il y a 11 heures · J’aime.

 

Magali Pignard
non, des enfants, adultes attachés toute la journée ça existe toujours, j'ai été aussi horrifiée de l'apprendre ( je le sais de la présidente de autisme france. ) ce qui stigmatise ( pou rmoi ) le clivage Nt et autistes, c'est la peur, et l'incompéthension. La diversité pour l'instant existe, elle a toujours existé ( chacun est unique )/ Mais on met de coté dans cette société certaines personnes, qui pour moi ont des choses à nous apprendre. La diversité existe, mais pas la mixité. Pour le cerveau, je dirais qu'il existe une manière de fonctionner qui est un peu similiaire pour bcp de personnes ( par ex quand une personne a de l'eau qui coule de ses yeux, pour la plupart des gens, ils comprennent que cette personne pleure, et que ces larmes sont la conséquence d'emotion forte ). ce donctionnementsimilaire, c'ets le fonctionnement typique. mais certaines personnes ne sauront pas associer les larmes à de l'emotion , comme mon fils.. ce que je veux dire c'est "typique par sa façon de traiter les infos", pas par rapport à sa manire d'etre, à son caratere ou autre. Et pour clarifier, personnellement j'apprecie baeuoucp des personnes typiques et je n'aime pas certains autistes. je veux dire il ya des c..partout . Pour Svanhildr : vous ne pensez pas par vous memes, vous avez des idées reçues que vous ecrivez ici.

il y a 10 heures · J’aime · 1.

 

Svanhildr Sigurðrdóttir ha? parce que je ne partage pas votre point de vue? parce que ce que j'ai vu et vécu en institution ne me permet pas d’être d'accord? je ne parle pas de ma formation, vous allez répondre que j'ai été manipulée? je devrais envoyer ce commentaire à tous les prof qui m'ont reproché l'inverse^^
il y a 9 heures · J’aime.

 

Florian Fellmann
Je pense que la psychanalyse est utile, le soucis c'est que cette discipline a du mal à se détacher de ses points noirs et que ceux qui les lui repprochent refusent de voir quand elle le fait et souhaitent mettres ses pratiquants sur un buchés. Je conçoit que l'institution manque à beaucoup de ses devoirs. Je suis étudiants en psychologie et animateur théâtre auprés d'enfants handicapés(de 6 à 10 ans). Je connais le mal que certains parents ont avec leurs enfants ou les professionnels puisque j'en parle souvent avec eux. Mais là encore, on attribue à des personnes, ou a des disciplines un probléme de contexte(principe trés connu est étudié dans les universités).

il y a 9 heures · J’aime.

 

Magali Pignard
la psychanalyse toent compte de la subjectivité du sujet...moi ec que je vois c'est ec que deviennet ces autites en insititutions qui ont eu affaire à une thérapie psychanalytique et seulement cette thérapie. . ex: si mon fils ne reagit pas en voyant une personne pleurer, le psychanalyste va interperter son absence de réaction à sa manière, en faisant appel aux théories psychanalytiques. Il ne tiendra pas compte du fait que mon fils se comporte ainsi simplement par ce qu'il voit de l'eau couler de ses yeux et que ça le laisse indifférent. il n'aura pas tenu compte de sa spécificité cognitive. de sa façon particulière de traiter l'information qu'il reçoit. Par ce que dans l'approche psychanalytique de l'autisme, l'enfant autiste a un fonctionnement neurologique proche des peronnes ordianaires. ce qui est faux. Nier ces faits est dramatique.

il y a 9 heures · J’aime · 1.

 

Hille DeGarde
justement Florian Felman, si vous aviez lu le texte de Magali sans arrières pensées vous auriez vu qu'elle fait justement la part des choses entre d'une part le contexte culturel français (partagé par la plupart des personnes handicapés, d'ailleurs) et l'hérésie des prises en charge d'obédience psychanalytiques majoritaire. Mais ces dernières, en plus de leur effet épouvantable, ne font que contribuer à entretenir cette culture du ghetto.

il y a 9 heures · J’aime · 1.

 

Magali Pignard
quand au fait que le comportementalisme serait normatif, etc ( toujours les memes critiques, on voit bien que vous ne faites que répéter ) : je dis que les comportementalistes apprennnent aux enfants des régles sociales de base, de façon à ce qu'il ne soit pas exlcu de la société. par ex un ado qui se masturbe devant vous, ne pourra pas faire partie de la société. Si vous avez vous meme des enfants, vous leur avez surement appris quelques bases sociales non ? voila pour la "norme". ensuite, laisser un enfant autiste se développer seul, en tenant comte soit disant de sa subjectivité, en attendant qu'il désire lui meme apprendre comme nous...ce n'est pas lui rendre service je pense. Vous critiquez l'education nationale : mais vous etes bien contente d'avoir appris à ecrire non ? ensuite au niveau des finances : l'immense majorité des instutions sont gérées par des pros ayant une approche psychanalytique de l'autisme. ceci est la réalité. une autre réalité est que ces persones c'est quand meme l'echec pour ces persones autistes, qui sont le plus souvent medicamentés, dependantes, et pas heureuses. l'echec se mesure par les dizaines d'années de retard qu'a la france. ou plutot par les dizaines d'années d'avance qu'ont les autres pays civilisés. quand une chose ne marche pas ( les parents se plaignent, ils ont leurs raisons ...) on essaye de remetttre en question ce qu'on fait, on s'ineteresses à d(autrs thérapies que celle qu'on applqiue non ?

il y a 9 heures · J’aime · 1.

 

Florian Fellmann
Vous m'accordez des propos que je n'ai pas eu semble t'il ^^'
 Quand à mes arriére pensée, je n'en ais pas, je cherche à comprendre votre point de vue tout en defendant le mien: la psychanalyse est une approche complémentaire aux autres(et oui complémentaire donc qui ne doit pas être utilisée de façon unique et absurde).
 Je n'ai ensuite pas parlé du comportementalisme en lui même qui ne saurait à mon gout être suffisant seul et j'ai toujours défendu que la psychanalyse doit s'adapté, mais ça je crois que vous avez zappé cette partie de mon commentaire pour la remplacer par une autre inexistante.
 Enfin la panacée n'existe pas et on il y a encore beaucoup à apprendre, notamment sur le cerveau en générale.
 Hil Dejarde: je lis réguliérement des articles sur le sujets et notamment ceux de parents qui celon moi ne doivent pas être vu comme des gardes d'enfants mais comme des individus qui souffrent d'une situation inadaptée, et je lis souvent la même chose: les institutions sont opaques, les gens nous regardent comme des monstres et tout ça est la faute à la psychanalyse. Oui là je caricature... mais relisez tous les articles que vous avez vu à ce propos et vous verrez que les psychanalystes canalysent une haine provoquée par un ensemble d'individus autres. Donc oui l'institution a un retard, mais que la psychanalyse n'est pas l'unique reponsable et pas d'avantage la principale. Oui les choses doivent changer, mais c'est un probléme globale.

il y a 9 heures · J’aime · 2.

 

Florian Fellmann
Je rajouterais que le terme d'hérésie en dit long sur votre vision des thérapies du psyché en générale. Nous ne somme pas dans une chasse aux sorciéres, dans une guerre de religion, mais dans un conflit qui doit s'appaiser car chaque discipline a une approche différente et sont complémentaires. Effectivement il faut inculquer les normes pour faciliter la vie en communauté, mais une fois que c'est fait, on laisse tomber c'est ça? Je doute que ça soit suffisant.

il y a 8 heures · J’aime.

 

Magali Pignard
mais oui les psychanalystes canalisent la colere tout simplement par ce que ce sont à eux principalement qu'est confiée la prise en charge des enfants autistes( contrairement aux autres pays) . à la question "pouruqoi tant de haine", je vou...Afficher la suite

il y a 8 heures · J’aime · 1.

 

Florian Fellmann Pour appuyer voici un texte d'une mére qui visiblement repproche à la psychanalyse les problémes de toute une société(notamment avec le passage sur le dentiste):
 https://www.facebook.com/​notes/nathalie-radosevic/​vous-prendrez-bien-un-morce​au-dautiste-/​248099915278513
 Et voici celui d'une mére que la psychanalyse a aidé:
 http://​www.lacanquotidien.fr/blog/​wp-content/uploads/2012/04/​LQ-1981.pdf
il y a 8 heures · J’aime.

 

Florian Fellmann Dans ce cas là, je suis d'accord avec vous. Voila des paroles qui me rassurent et que change du: tirons sur la psycha et tout ira mieux.
 Les problémes sont globaux en effet et les choses doivent changer en profondeur, mais je suis contre l'attitude de certains qui consiste à proposer une bouc émissaire.
il y a 8 heures · J’aime · 1.

 

Magali Pignard
les parents veulent simplement que leur enfant ait des chances d'aller mieux, de s'épanouir, apprendre par les autres. pour cela j epsne qu'il faut dejà avoir une bonne connaissance de leur fonctionnement, et faire en sorte d'aménager leur environnement pour que ceoit plus facile pour eux d'interagir ( ce que font les suedois, desolée de revenir dessus ). Pour cela il faut que les pros actuels ( la grande majorité ) change leur manière de voir l'enfant : non pas comme un malade mental, mais comme un individu ayant autnat à apprendre de nous que nous avons à apprendre de lui.

il y a 8 heures · J’aime · 1.

 

Hille DeGarde
quand on veut changer les choses en profondeur on prend les problèmes 1 par 1 par ordre de priorité. C'est pas très poétique je vous l'accorde mais bon... La priorité des parents est d'apporter le plus de chances possibles de voir leur enfa...Afficher la suite

il y a 8 heures · J’aime · 1.

 

Hille DeGarde Et puis je n'ai toujours pas vu nulle part en quoi la psychanalyse pouvait "compléter" une prise en charge, ou "aider" une personne avec autisme.
il y a 8 heures · J’aime.

 

Magali Pignard
voial un témoignage d'un enfant pris en charge par l'equipe du Pr delion . Le Pr Delion est pedospcyhiatre chef de service au CHRU de Lille, psychanalyste, promoteur du packing ( thermochoc consistant à envelopper les enfants dans des draps mouilles et froids ) , et grand ami de M Aubry. Il y en a combien des témoignages comme ceux là ? je les collecte dans mon blog... http://​autisteenfrance.over-blog.c​om/​article-christelle-dedours-​maman-de-philippe-suivi-pa​r-l-equipe-du-pr-delion-10​1545634.html

 

Christelle Dedours, maman de Philippe, suivi par l'équipe du Pr Delion
autisteenfrance.over-blog.com
Témoignage de C Dedours, qui a eu un article dans 'La Voix Du Nord' le…..

il y a 7 heures · J’aime.

 

Florian Fellmann
Le packing est une méthode(que je connais, merci), pas LA méthode de tous les psychanalystes. Et quand bien même ce genre de témoignage n'existerait pas en France, cela signifie que les psychanalystes français doivent apprendre auprés de courants étrangers, mais pas être linchés pour autant. Si vous n'avez vu nulle part que la psychanalyse pouvait aider, alors relisez l'article de mon dernier lien.
 Je l'ais dis et redis: la psychanalyse doit s'actualiser, la formation doit être plus compléte et effectivement il faut prendre en compte le systéme neural propre à un patient.

il y a 7 heures · J’aime.

 

Florian Fellmann ‎(je reviens sur le packing) cette méthode me semble inutile dans le cas de l'autisme et discutable dans les autres, en effet elle est sensée aider à prendre conscience de son corps, or sans certitude que cela fonctionne et que cela est néscéssaire.
 Je rappel qu'un chirurgien vient d'être condamné à 18 mois de prison pour avoir éxecuté des opérations considerée comme inutiles, les criminelles existent dans toutes les professions.
il y a 7 heures · J’aime.

 

Hille DeGarde ‎"les criminelles existent dans toutes les professions" : mais ils sont rarement soutenus par la majorité de leurs pairs !
il y a 7 heures · J’aime.

 

Magali Pignard
je susi daccord que la psychanalyse peut aider, dans certains cas. mais dans l'autisme, on impose cela aux enfants. et les enfants autistes ont besoin d'autre chose . des choses auxquelles ils n'ont pas acces. ou peu. mon fils a acces à l'education car c'est moi qui paye tout, je le transporte partout, je me susi formée etc...mais je ne fais pas ça...tout ce qui me reste c'est les institusion où le personnel ne reactualise pas ses connaissances. car il reste sur ses croyances que il faut attendre que ce soit à l'enfant de désirer sortir de son monde . Enfin, j'ai lu quelquepart que l'ABA ne prenait pas en compte le désir du sujet. C'est faux : le comportement verbal ( branche moderne de l'ABA ) s'ppuise énromément sur la motivation de l'enfant ; c'est la motivation qui est le moteur des apprentissages

il y a 7 heures · J’aime.

 

Florian Fellmann faites un sondages chez les psychanalystes et on verra. Et voila un raisonnement qui suit votre logique: il y a des prétres pédophiles caché par l'église chrétienne, donc tous les chrétiens sont pédo. Oui je suis plus agressif avec vous qu'avec Mme Magali Pignard, mais vos propos sont moins constructifs, et contrairement aux siens je les trouve haineux et butés(je me demande si vous me lisez vraiment).
il y a 7 heures · J’aime.

 

Vincent Ollivier
L'incompréhension n'est pas pour moi synonyme de rejet, tout comme la compréhension n'est pas synonyme d'adhésion. Je ne pense pas être un contre exemple en disant que je suis très attiré par ce que je ne comprend pas et parfois frustré de quelque chose malgré, voir à cause, de ma maitrise du sujet. Nous sommes même au contraire souvent attirés par la nouveauté quand le contexte s'y prete.
 L'incompréhension n'est donc pas le problème. C'est le refus de chercher à comprendre qui est l'indice d'un problème et ça oui c'est lié à un contexte qui est un contexte de peur, d'insécurité.
 Ce qui crée la peur selon moi, c'est le fait de scinder l'humanité en morceaux et en particulier de faire reposer les différences sur une origine génétique définitive.
 Vous dites que l'atypicité n'est lié qu'à un versant perceptif. Allons jusqu'au bout du raisonement et plutôt que de dire les neuro-atypique disons plutôt de manière précise et exact la différence dont il s'agit. par exemple dites que vous êtes "taille corticale atypique" et peut-être qu'une autre personne autiste dira qu'elle est "forme hypocampe-atypique" de même des gens qui ne sont pas en situation d'autisme pourront dire qu'ils sont "cortex limbique-atypique" ...
 Ou sinon on pourrait peut-être, mais je dis ça dans le vent, s'intéresser un peu plus à la spécificité des problèmes de chacuns et un peu moins à la différenciation catégorielle.

il y a 7 heures · J’aime.

 

Vincent Ollivier des individus.
il y a 7 heures · J’aime.

 

Magali Pignard
‎...je suis pour le respect de l'enfant, et le respect ça passe aussi par lui donner des moyens, des outils pour qu'il puisse s'en sortir par la suite. On ne peut pas laisser un enfant livré à lui meme, il faut le pousser. sinon il retse da...

 

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il y a 7 heures · J’aime.

 

Florian Fellmann Je suis d'accord sur ce point, et vous le dites vous même: nouvelle branche de l'ABA. Ils faut provoquer cette transition comme il faut en provoquer une dans la psychanalyse. Il faut des approches pluridisciplinaires et renouvellée. Mais cela risque fort de ne pas voir le jour si l'on continue le combat entre professionnels au lieu de faire un combat pour aider les enfants.
il y a 7 heures · J’aime.

 

Vincent Ollivier Mince mon message s'est vu publié au milieu d'un échange vif et est-il alors passé inaperçu ?
il y a 7 heures · J’aime.

 

Magali Pignard
oui mais voila, le probleme, vous mettez le doigt dessus : il ya une evolution dans l'ABA, car c'est une science : la nuovelle branche dont je parle voit le jour car des centaines d'etudiants, docteurs, ont planché dessus, evalué tous les paramètres. Or la psychanalyse, enfin celle qui est pratiquée en france se fonde sur une croyance : elle se fonde sur les theories de freud et lacan. Les psychanalystes refusent toute évaluation . alors, comment croire en une évolution possible ? comment faire confiance ? Quand on voit les dégats que les théroies font sur les auitstes ? ( selon ces theories la mere aurait un désir de mort trop important, ou bien serait resté au stade de la folie maternelle, ou aurait un désir incestueux trop fort . C'est toujours ainsi que les pros interpretent les façons d'etre des autistes vous savez....à partir de ces theories.

il y a 7 heures · J’aime.

 

Florian Fellmann
Pas complétement je pense, mais on ne peut pas nier que le cerveau de chacun est unique et que cela est la cause de la multiplicité des individus. Simplement il est difficile de parler de norme dans ce cas(cela reviendrait à parler de norme d'empreintes digitales). Et le suivis du psychisme par clinique, psychopatho et psychanalyse aide à diminuer les traitements médicamenteux(donnés par les psychiatres et non les psychanalystes ;)) et aide à palier à l'absence de connaissances suffisantes sur le cerveau humain.

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Florian Fellmann Sauf que la psychanalyse posséde de nombreux courants et est une science humaine. Elle évolue donc, mais dans plusieurs directions et les pratiquants ne se mettent pas toujours à jour. Si on veut aller au plus efficace, on laisse tomber ABA, aussi une science humaine, et on fonce sur l'ocitocine pour trouver un moyen de faire perdurer ses effets.
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Vincent Ollivier Je crois qu'il faut vraiment être à côté de la plaque lorsqu'on a un certain niveau d'étude pour continuer d'attribuer un problème à un individu et en particulier à son corps pour marquer l'aspect définitif et ancré du problème.
On a bien moins de chance de se tromper et c'est bien plus rationnel d'attribuer un problème à un contexte, une interaction et une époque.
 Ca ne vous saute pas aux yeux le malentendu qu'il y a à ce sujet ?
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Vincent Ollivier ‎:'( c'est ignoble je n'aurais pas de réponse rapide ^^
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Florian Fellmann L'autisme est un trouble à l'origine physiologique qui pour le moment ne peut être traiter que par ses symptômes. Il faut donc faire tout ce qui est possible pour améliorer la vie de l'enfant et le rendre le plus heureux possible tout en accompagnant les parents qui souffrent de situations pas toujours évidentes. Voila mon point de vue.
il y a 6 heures · J’aime · 1.

 

Vincent Ollivier Cherchez l'erreur. Si le trouble était seulement physiologique on observerait que des symptômes physiologiques (c'est tautologique).
 En fait on observe des troubles de l'interaction sociale qui mettent en évidence que le problème n'est pas l'autiste, mais la relation entre un autiste et quelqu'un qui ne l'est pas.
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Vincent Ollivier On a décrété que celui qui avait un problème c'est le minoritaire... mais on pourrait parfaitement inverser la situation et dire que celui qui a un problème c'est l'autre. Moi j'aime autant dire que c'est le style d'interaction qui s'est construit entre les deux qui constitue le problème.
il y a 5 heures · J’aime.

 

Florian Fellmann Lisez les recherches menées sur l'ocytocine, et vous verrez qu'on y étudie les interactions sociales entre autistes en premier lieu.
il y a 5 heures · J’aime.

 

Vincent Ollivier
Vous avez raison, le problème est dans la relation mais ce n'est pas par la relation qu'il faut chercher à modifier la relation. C'est évidemment en allant au plus simple qui est de créer une molécule chimique qui fera des personnes avec autisme, des personnes dépendantes de médicaments. On devrait même chercher plus simple encore en modifiant les gènes impliqués dans l'autisme, des personnes autistes. Après tout on connait tellement bien la nature. Il faudrait que tout le monde ait un génotype typique...................​......

il y a 4 heures · J’aime.

 

Vincent Ollivier Il n'y aurait plus de problème.
il y a 4 heures · J’aime.

 

Florian Fellmann En gros pour vous il faut laisser les autistes s'isoler, les hémophiles se vider de leur sang et les diabétique transformer leur sang en sucre?
il y a 4 heures · J’aime.

 

Vincent Ollivier Je dis qu'il faut traiter le problème où il se situe (comme le médicament des maux de tête qui cible la douleur pour la traiter efficacement). Le problème des hémophiles et des diabétique n'est pas dans la relation, le problème de l'autisme c'est dans la relation.
il y a 3 heures · J’aime.

 

Vincent Ollivier Il faut parfois prescrire aux personnes avec autisme des temps de repos où ils sont isolés. Il faut souvent leur prescrire le symptome nommé "comportements stéréotypés" et balancement parce qu'il permet de rétablir les dysrégulations.
il y a 3 heures · J’aime.

 

Vincent Ollivier ça me rappelle les méthodes de Palo Alto ! *
il y a 3 heures · J’aime.

 

Florian Fellmann Le probléme dans cette relation vient d'une difficulté à en établir une. Ne me dites pas que sous pretexte qu'on renforce un neuro-transmetteur déficient chez un individu on change sa nature. Si l'ocytocine a été exploré comme solution c'est parce qu'on c'est apperçu que ce neuro-transmetteur naturellement présent était en quantité anormalement basse chez ces patients.
Il y a environ une heure · J’aime.

 

Vincent Ollivier
‎"Le problème dans cette relation vient d'une difficulté à en établir une."
 Votre sous entendu supposant que l'autiste est le responsable du problème qui lui est posé d'établir une relation est complètement faux. D'ailleurs c'est le genre d'idée qui commence à me porter sur le système. Une relation ça s’établit à deux, pas tout seul. Rejeter systématiquement la cause des problèmes sur le patient désigné,en mettant en avant au gens qu'avant le patient désigné était plus injustement désigné encore, voilà ce qui se passe...!!

Il y a environ une heure · J’aime.

 

Florian Fellmann Vous savez quoi? Continuez à nier l'autisme, moi je ne souhaite pas perdre mon temps à debattre de son existance ^^
Il y a 48 minutes · J’aime · 1.

 

Magali Pignard
Vincent Ollier : vous vous dites contre la catégorisation..si une catégorisation est juste, et permet à une personne de se comprendre, de comprendre ses difficultés, d'explqiuer certains décalges etc, poruquoi pas ? ça a été le cas poru moi. maintenant, une catégorisation du type de celle que vous faites, sans rien connaitre des autistes, avec vos hypptheses qui ne sont que cela. Et si vous vous renseigniez là dessus ? Je truove ça indigne tout simplement....Et si moi je vous dis que les autistes se snetent bien mieux une fois qu'ils sont diagnostioqués par ce que ils comprennent enfin que non ils ne sont pas déficients, mais simplement différents? vous vous en moquez ? tout ce qui compte c'est "ne pas chercher à comperndre ? faire comme si ? mais on ne peut pas faire comme si quand on est "comme nous"...ça marche un temps, et puis on pete un plomb, et on se retrouve en HP. avec des pros incapables de mettre le doigt sur notre maleetre . qui s'expliquer finalement par notre difference...lisez ceic avant de nous juger . http://martinwinckler.com/​auteur.php3?id_auteur=30

 

Miss Titi
martinwinckler.com
Chose importante : pour ce que j’en perçois, et ce qui ressort de mon diagnostic, mon autisme est uniquement un handicap sensoriel.



19/04/2012
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