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notre pratique est fondée sur le souci du meilleur service rendu aux patients : elle vise à soulager la souffrance, compenser le handicap et améliorer la qualité de vie dans le respect de la différence ;
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notre pratique s’efforce d’être argumentée : tout en considérant la spécificité et les besoins individuels de chaque patient, elle se fonde prioritairement sur les recommandations de bonnes pratiques médicales au regard des données scientifiques ; elle rejette les pratiques incompatibles avec l’éthique ou l’état des connaissances ;
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notre pratique se conçoit comme un partenariat avec le patient et sa famille qui doivent recevoir une information la plus complète possible et être étroitement associés au diagnostic, aux choix des procédures de soin et à leur évaluation ;
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notre pratique de soignants s’articule de façon coordonnée avec celle d’autres professionnels pour permettre au patient de prendre pleinement sa place dans son environnement social, familial, scolaire et professionnel.
Dr Samuele CORTESE, psychiatre. New York.
Mle Claudie DUHAMEL, psychologue clinicienne. Paris.
Dr Baudouin FORGEOT D'ARC, psychiatre. Montréal.
Mme Séverine LEDUC, psychologue clinicien. Paris.
Dr Olivier PALLANCA, psychiatre. Paris.
Dr Florence PUPIER, psychiatre. Montpellier.
Mr Fabien RICHARD, psychologue clinicien. Paris.
Dr Marie-Claude SAÏAG, psychiatre. Paris.
Dr Mario SPERANZA, psychiatre. Paris.
Dr Louis VERA, psychiatre. Paris.
Soutenez les bonnes pratiques dans la prise en charge de l'autisme en signant la pétition !
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Les nations et communautés devraient développer des systèmes cliniques permettant le diagnostic précoce et l’évaluation des jeunes enfants présentant des troubles psychiatriques et développementaux sévères tel l’autisme.
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Le traitement doit être initié aussi précocement que possible et se poursuivre tout au long de la vie si nécessaire.
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Une série de traitements et d’options de soins doit êtremise à la disposition des parents avec comme objectif majeur l’amélioration de l’adaptation et de la maturité, la réduction des symptômes et le maintien de la personne autiste dans sa famille et la communauté. Toute intervention devrait être spécifiquement liée aux besoins et aux capacités individuelles. L’efficacité et la sécurité des traitements devraient être soigneusement évaluées.
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La planification du traitement devrait être établie en collaboration avec des professionnels de différentes disciplines et la famille. Le traitement et les soins devraient prendre en considération, dans la mesure du possible, les souhaits de la personne autiste et atteinte de TED et respecter l’individualité, l’autonomie et la dignité de la personne et de la famille.
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Un large éventail de recherches biologiques et comportementales est nécessaire à la compréhension du fondement biologique de l’autisme et des problèmes associés, des caractéristiques neuropsychologiques, ainsi que pour mettre en oeuvre des interventions comportementales et biologiques efficaces (y compris pharmacologiques). La recherche génétique et en biologie moléculaire, la neuro-imagerie, la neurochimie,les études en neuropharmacologiques, neuroscience et sciences cognitives sont particulièrement prometteuses. La recherche sur les interventions comportementales, éducationnelles et psychologiques est également indispensable.
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Des programmes de formation – tant en matière de soins cliniques que de recherche – sont requis pour assurer le plus haut niveau scientifique et de recherche. Des normes relatives aux soins cliniques doivent être développées pour encadrer une telle formation.
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Toutes les interventions, recherches et études doivent répondre à la plus haute exigence éthique; il en va en outre de la responsabilité éthique des professionnels de tester leurs méthodes et de promouvoir l’avancement de la science.
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La IACAPAP rappelle aux nations l’importance de fournir aux personnes atteintes d’autisme et de TED, ainsi qu’aux enfants et adolescents atteints de troubles développementaux et psychiatriques sévères, un enseignement et un traitement de haute qualité, dans le respect de l’éthique, et bénéficiant de financements suffisants. Afin d’assurer la création et la pérennité de systèmes de santé mentale et d’éducation spécialisée optimaux, les gouvernements, les organisations privées, les professionnels, les familles et les personnes concernées doivent travailler ensemble.