Cette décision du Premier Ministre consacre le combat solidaire des plus grandes associations nationales, et surtout du Collectif Autisme qui a œuvré pour un rassemblement maximum autour de cette cause.
La France, très en retard dans ce domaine, a entamé depuis 2008 un Plan National qui se clôt aujourd’hui par ce label de Grande Cause Nationale. Toutes les associations espèrent que 2012 permettra de donner à l’autisme son vrai visage : celui d’un trouble neurologique majeur de la petite enfance, concernant plus d’un enfant sur 150, nécessitant notamment une intervention à vocation rééducative des fonctions déficitaires de l’enfant (communication, imitation, repèrage, catégorisations, généralisation,…). Dans la foulée, la Haute Autorité de Santé devrait logiquement, dans ses recommandations à paraître, accorder une place prépondérante aux approches thérapeutiques comportementales qui obtiennent, études à l’appui, les meilleurs résultats dans l’accompagnement des enfants atteints de ce trouble.